de annickdetroyes » Jeu 24 Sep 2015 23:06
Exact, le premier pas est de l'admettre... Après, il est vrai que désormais c'est reconnu comme maladie (c'est d'ailleurs un bien), il existe beaucoup d'organismes qui gèrent ce genre de problème sans vous culpabiliser, leur but est bien autre... En plus, j'espère que pour ces personnes concernées il y a un FORT soutien psychologique de la part des proches, je ne veux pas dire forcément de la famille car elle n'est pas toujours à l'écoute, par contre certains amis (amis, je ne dis pas copains ou copines mais personnes sur qui on peut "compter" sur elles en cas de besoin, qu'on peut joindre à n'importe quelle heure etc...) qui seront d'une plus grande utilité.
J'ai récemment vu une "réchappée" de cet enfer qui m'a donnée quelques brèves étapes du ravage progressif qu'elle avait subi sans en prendre conscience au fil des années, franchement ça n'est pas beau du tout à entendre surtout quand on ne sait pas comment évolue la destruction des principaux organes vitaux ! C'est choquant de recevoir ces propos de la part d'une "ex-amie" avec qui j'ai partagé vingt ans de plaisir tout en la côtoyant depuis maintenant 35 ans, mais ça, c'était avant...
Je comprends son cas et lui souhaite un bon rétablissement, qui se fera sur X années encore, mais suis tout de même "indignée" qu'il y a vingt ans ce genre de maladie n'ait pas été reconnu comme maladie mais plutôt comme "une tare" ! Mais ça aussi, c'était avant... !
Toujours est-il que j'ai perdu une très grande amie, la seule que j'ai jamais eue d’ailleurs,, on se contactera certainement encore, moins régulièrement, mais ses impairs dus à sa maladie, sa coupure de contact ont fait que voila, plus rien ne sera pareil, pauvres de nous deux...
Alors s'il vous plait, ne portez pas de jugement trop hâtif sans connaitre le problème...