clemence a écrit:une grande DAME adieu françoise repose en paix
Françoise Hardy est décédée ce 11 juin, à l'âge de 80 ans. Elle souffrait d'une longue maladie.
Son fils, Thomas Dutronc, l'a confirmé dans un post sur Instagram, vers 23 heures ce 11 juin : « Maman est partie ». Françoise Hardy était malade depuis longtemps et son état s'était récemment aggravé.
La fin de vie et l'aide active à mourir sont au cœur de l'actualité. Le 10 avril 2024, le projet de loi proposé par le gouvernement arrivera en Conseil des ministres et le sujet sera débattu ensuite à l'Assemblée Nationale le 27 mai. Et aujourd'hui, on en parle ensemble sur France Bleu Occitanie.
Accompagnement paliatif Accompagnement paliatif
Accompagnement paliatif © Getty
Vaste question que celle de la fin de vie. À l’heure où d’autres pays ont déjà tranché cette problématique en Europe, la France peine à franchir le pas. Mais le débat s'ouvre dans les prochains mois au gouvernement. La volonté ? Arriver sur un texte de loi, bordé par des critères précis et stricts, et qui défend un modèle « à la française ».
Depuis 44 ans, l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité milite pour que chaque Française et Français puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Pour eux, l'arrivée de cette loi est un soulagement et elle doit être le reflet des valeurs qui leur tiennent à cœur : légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs. Pour eux "cette demande d’aide à mourir doit être évidemment libre, consciente, réitérée et révocable à tout moment, parce qu’il s’agit d’une liberté dont chacun usera ou n’usera pas."
Pierre Juston, délégué régional de l'association et administrateur national, échange avec vous sur le sujet et nous éclaire sur la mise en place de cette loi et son contenu. Selon un sondage Ifop (Le regard des Français sur la fin de vie et sur la convention citoyenne), la question rassemble 90% des Français.
A l'heure actuelle, le meilleur moyen de garantir son propre parcours de fin de vie est de définir ses dernières volontés. L’ADMD a d'ailleurs mis en œuvre un Fichier national des directives anticipées.
C'est honteux et inadmissible de l'avoir laisser souffrir malgré ses multiples demandes d'euthanasie ( Usage des procédés qui permettent de hâter ou de provoquer la mort de malades incurables qui souffrent et souhaitent mourir.) Au lieu de prolonger la souffrance vers une fin horrible !